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27 ans du Vélorail du Cézallier

A l’initiative de Christian Léoty, ancien maire et médecin d’Allanche, le 29 juin 1996, les
premiers vélorails étaient lancés sur la voie ferrée ! L’idée était de refaire vivre la gare
et la voie en proposant une activité touristique innovante. Plusieurs gérants se sont
relayés ; 27 ans plus tard, l’activité est toujours en plein développement.

En 2023, la sarl Vauché ASP dirigée par Arnaud, Sébastien et Pierre Vauché ; 3 frères originaires des Prades sur la communede Landeyrat passe la main .

L'histoire continue!

Un peu d'Histoire

Déclarée d'utilité publique et concédée à la Compagnie du Paris-Orléans en 1892, la ligne Bort-Neussargues, dont la construction s'échelonne de 1901 à 1908, devait offrir un débouché naturel vers le nord pour l'acheminement des vins du Languedoc vers la capitale, dans un milieu très concurrentiel entre compagnies. Composant l'une des trois branches du triangle du Cantal avec Bort-Miécaze-Aurillac et Aurillac-Neussargues. Cette ligne de 71 km au destin national, se vit pourtant confinée dans un rôle plus local, consécutif à la fermeture de Bort-Eygurande due à la mise en eau du barrage EDF de Bort-les-Orgues en 1950. Malgré un profil en long très difficile (rampe de 30%0 et courbes de 150 m de rayon) et des zones traversées faiblement peuplées, les trafics voyageurs et marchandises (notamment bois, fromage, fourrage, gentiane et bestiaux) se sont maintenus jusqu'au milieu des années 60. Le développement du réseau routier et la démocratisation de l'automobile accentuèrent un peu plus le déclin.

UNE ACTIVITÉ SURTOUT AGRICOLE

Partant de Bort, la ligne suit sur quelques kilomètres celle d'Aurillac avant de bifurquer plus à l'Est pour desservir les gares d'Antignac-Vébret, Saint-Etienne-Menet, Riom-ès-Montagne traverser la rivière la Grolle sur le viaduc de Barajol avant d'atteindre Condat-Saint-Amandin, Lugarde-Marchastel, Saint-Saturnin-Saint-Bonnet et le col de Clavières à 1091 m d'altitude. De là, la voie redescend pour atteindre la gare de Landeyrat-Marcenat, Allanche, Sainte-Anastasie et Neussargues.

La gare de Landeyrat-Marcenat intrigue un bon nombre de passionnés. Perdue sur la plateau du Cézallier à 1085 m d'altitude, soumise aux aléas climatiques des hauts plateaux Cantaliens, elle a pourtant toujours connu un fort trafic de marchandises, avec entre autre, la transhumance des bestiaux. Chaque année, de mai à octobre, des milliers de têtes de bétail acheminées par trains entiers, montaient des vallées pour pâturer sur les zones d'estives que sont l'Artense et le Cézallier. 

Cette ligne fût fermée aux voyageurs le 26 mai 1990 et le 31 août 1991 pour les marchandises ; clôturant ainsi 82 années d'exploitation.

La gare d'Allanche est ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues. 

Les travaux de la voie ferrée du chemin de fer à Allanche sont considérés comme l’événement historique qui eut le plus d'importance pour le développement économique du bourg au fil du temps.

La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) met en service la gare lors de l'ouverture, le 2 décembre 1907, du tronçon d'Allanche à Neussargues. Cet évènement est fêté avec l'accueil du sous-préfet et du député au son de la fanfare allanchoise, et s'est poursuivi par un banquet rassemblant 62 personnes à l'hôtel Taissidre-Martin.

Le 11 mai 1908 a lieu la mise en service du tronçon de Riom-ès-Montagnes à Allanche, il permet l'ouverture de la totalité de la ligne de la gare de Bort-les-Orgues à la gare de Neussargues. Lors de l'inauguration officielle de la ligne, le dimanche 8 juillet 1908, une cérémonie officielle a lieu en gare d'Allanche. Dès huit heurs, on se presse vers la gare : conseil municipal, sapeurs-pompiers, enfants des écoles et de nombreux curieux, se retrouvent à la gare pour attendre l'arrivée du train inaugural avec notamment le ministre des Travaux publics Louis Barthou, le directeur de la Compagnie du PO, Émile Heurteau, et l'ingénieur en chef de la construction de la ligne, Paul Séjourné.